« Dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m’en donner l’explication. » Daniel 2/9
Nabucadnetsar, roi de Babylone a fait un rêve. Un rêve menaçant, qui le stresse beaucoup. Un rêve qui signifie quelque chose. Un rêve qui ne vient pas de lui, mais de Dieu. Il en est certain.
Alors, il réunit toutes sortes de personnes dotées de toutes sortes de pouvoir supposés. Les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les chaldéens (v. 2). Il leur demande de dire le songe. Pas l’interprétation du songe. Mais le songe, lui-même. Face à cette demande, le personnel religieux de l’époque est embarrassé. Ceux qui ont l’habitude d’interpréter les rêves sont incapables d’en dévoiler le contenu.
Et pourtant, Nabucadnetsar le sait et c’est logique : si leur interprétation venait vraiment des dieux, ils devraient être capables de transmettre le contenu de son rêve. S’il n’en sont pas capables, c’est que leurs interprétations découlent de leurs propres intelligences. C’est alors qu’intervient Daniel. Il est prophète du seul vrai Dieu, du Dieu du ciel et de la terre. Il lui est donné de transmettre au roi le contenu de son rêve et son interprétation. Alors Nabucadnetsar accepte ces paroles avec reconnaissance, même si elles sont difficiles à entendre. Au roi qui désirait entendre, il est donné d’entendre.
Dieu se dévoile à un roi païen parce que ce dernier l’a vivement désiré. Laissera-t-il son église sans direction si elle désire vraiment connaître sa volonté ? Voulons-nous, nous aussi, l’entendre ?
« Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises. ». Apocalypse 2/7
Pasteur Aurélie Derupt
