Juin 2025 – Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix

Juin 2025 – Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix

Il arrivera dans l’avenir que la montagne de la Maison du SEIGNEUR sera établie au sommet des montagnes et elle dominera les collines. Toutes les nations y afflueront. Des peuples nombreux se mettront en marche…  Martelant leurs épées, ils en feront des socs, et de leurs lances, ils feront des serpes. On ne brandira plus l’épée, nation contre nation, on n’apprendra plus à se battre… Nous, nous marchons au nom du SEIGNEUR, notre Dieu à tout jamais. Michée 4, 1;3a;5a et Esaïe 2, 2;4;5b

Comment participer à l’établissement de la Maison du Seigneur ? Ou, pour reprendre la feuille de route que Jésus annonce dès le début de sa mission d’enseignement, quelle contribution apporter à l’approche du règne de Dieu et à quelle conversion sommes-nous appelé.es ?

Les vieux prophètes nous donnent des éléments de réponse. Ici, avec des mots forts, ils affirment que, sur la route où nous devons marcher, il y a le bannissement de la guerre.

Or, en ce temps-ci – en juin 2025 – de toutes parts résonnent les tambours de guerre, les loups hurlent à la mort, les responsables politiques appellent à fabriquer des armes.

Alors, prendrons-nous au sérieux ce que nous enseigne la Bible, ce que nous enseigne ce Jésus qui nous laisse la paix en héritage ? Le message est sans ambiguïté, sans zone d’ombre : l’objectif, le but visé au bout du chemin est une maison de paix, la maison de notre Dieu ouverte à tous les peuples. Et la marche vers elle passe par la destruction des armes, l’abandon de la guerre, jusqu’au renoncement à la préparation de la guerre.

Prendrons-nous au sérieux ce message quand on viendra nous proposer, prochainement, d’investir nos avoirs dans la guerre ? Prendrons-nous au sérieux ce message alors que résonne encore le cri du pape Paul VI à l’ONU, clamé en français pour qu’il soit compris jusqu’à Fives : « Plus jamais la guerre ! » ? Prendrons-nous au sérieux ce message quand les sirènes martiales viendront nous susurrer à l’oreille que, tout de même, nous n’allons pas opposer la paix aux tyrans mais aller sur leur terrain et, pour répondre au sang et à la destruction, répandre le sang et la destruction ?

Marchons, marchons, oui, mais au nom du Prince de la Paix, notre Dieu à tout jamais !

Si vis pacem, para pacem (si tu veux la paix, prépare la paix).

Jean-François Bonhomme